Le formalisme en Russie

Entretien avec Catherine Depretto

 

Par Luba Jurgenson

Spécialiste de la théorie littéraire et de l’histoire culturelle du xxe siècle en terrain russe, Catherine Depretto enseigne à l’université Paris-Sorbonne. Elle a traduit et annoté les textes historico-théoriques majeurs de Tynjanov, Formalisme et histoire littéraire (1991) et édité L’héritage de Bakhtine (1997). Elle a dirigé plusieurs numéros thématiques de la Revue des études slaves, dont B. M. Èjxenbaum (1985), La littérature soviétique aujourd’hui (2001) et L’écriture de l’intime (2008).

 

Le Formalisme en Russie est l’aboutissement de plusieurs années de travail sur les théories littéraires nées à l’aube de la révolution, développées pendant les premières années soviétiques, enfin redécouvertes après le dégel, en URSS comme en Occident. Pourriez-vous retracer votre propre cheminement par rapport à ce corpus, votre parcours de slavisante française formée dans le contexte de l’émergence du structuralisme ?

Mon premier contact avec les formalistes remonte à 1974, à mon sujet de maîtrise, consacré au roman à clefs de Veniamin Kaverin, Skandalist, qui avait pour personnage principal Viktor Chklovski (Nekrylov). Ce travail, en apparence anodin que j’ai pu mener en URSS m’a permis de rencontrer les figures encore vivantes de cette époque, dont Chklovski et Kaverin, comme les meilleurs spécialistes russes du formalisme et surtout m’a amenée à étudier systématiquement leurs textes, le contexte politico-littéraire. J’ai pu appliquer à l’étude d’un matériau réel, biographique (roman à clefs), les catégories que les formalistes eux-mêmes avaient forgées: en bref, il s’agissait d’interroger la figure même de Chklovski écrivain pour voir ce qui la prédestinait à devenir héros de roman (littérature et biographie). Un autre aspect de ce premier travail a été la découverte de Tynianov qu’on ne citait pas parmi les prototypes du roman, mais qui pourtant (et je pense avoir été la première à l’établir) donne certains de ses traits à Dragomanov (qui emprunte aussi certains de ses traits au linguiste Evguéni Polivanov).

Ma lecture des textes formalistes va de pair avec à la découverte des individus et passe par les originaux russes. Ensuite seulement, je me suis intéressée au travail universitaire, fait à l’étranger, monographie de Victor Erlich, articles et anthologies de Tzvetan Todorov etc. En résumé, ce n’est pas à partir d’un intérêt pour le structuralisme que j’ai eu envie de voir ce qu’avaient fait les formalistes. Mais c’est plutôt la découverte des formalistes qui m’a rendue sensible aux travaux structuralistes, français, anglo-saxons ou russes. Aussi, dès mes premiers travaux sur Tynianov, ai-je insisté sur l’ancrage historico-culturel et littéraire des formalistes (cf. mes traductions commentées de Tynianov, parues à l’Age d’homme en 1991, comprenant sa longue étude sur « Pouchkine et les archaïstes »). La représentation du formalisme en France se faisait surtout à partir de la Morphologie du conte de Vladimir Propp qui correspond, certes, à un des aspects du formalisme, mais est loin de l’épuiser ; Propp n’ayant jamais fait partie du noyau historique du groupe (On ne tenait pas compte d’un texte plus tardif de Propp, « Les racines historiques du conte merveilleux »). Plus que Propp lui-même, c’était la critique, au demeurant fort pertinente, faite par Claude Lévi-Strauss qui servait de source d’information.

Votre étude du formalisme russe va à l’encontre de l’idée répandue en Occident, selon laquelle il s’agirait d’un courant structuré autour d’une doctrine commune. Vous montrez la complexité de l’héritage formaliste, les différences qui existaient entre l’Opoïaz de Petrograd et le Cercle linguistique de Moscou et, au sein de chaque groupe, les spécificités des démarches individuelles. Faudrait-il parler des formalismes en Russie ?

Effectivement, j’ai toujours insisté sur la diversité des approches au sein de l’Opoïaz, sur l’évolution même du groupe (on dénombre au moins trois étapes). Ces vingt dernières années, l’importance d’un formalisme moscovite, représenté principalement par Boris Jarkho et Grigori Vinokur, tend aussi à s’affirmer. Néanmoins, il est possible de relever des lignes unificatrices. L’étude des spécificités individuelles ne doit pas faire oublier l’existence de gestes communs, l’idéal d’une recherche collective, très fort au sein de l’Opoïaz. Mais il n’y a jamais eu de texte déclaratif, de plate-forme (sauf lors de la relance avortée de 1928) et lorsqu’on rentre dans le détail des productions individuelles, les différences apparaissent. Mais je ne voudrais pas essentialiser ces différences ; l’approche globale, théorique est nécessaire tout autant que l’approche historico-littéraire. Il faut simplement être conscient de ce que l’on fait et de pourquoi on le fait. Le formalisme en Russie (Bakhtine et son groupe l’avaient déjà dit à l’époque, Viktor Jirmunski également) n’a rien découvert de véritablement révolutionnaire : il a postulé que, dans l’approche de la littérature, l’essentiel était la forme, alors qu’une tradition assez vivace en Russie donnait la priorité au contenu. D’un point de vue philosophique et esthétique, théorique, il est aisé d’établir le peu de solidité des formalistes. Mais cela revient à les critiquer pour ce qu’ils ne sont pas.

En matière d’étude de la littérature, ils ont revendiqué une attitude volontairement pragmatique, positiviste, historiciste qui forge ses instruments d’analyse à partir du matériau étudié, et qui refuse de plaquer, sur ce matériau, des catégories esthétiques, établies à l’avance. C’est cela qui est intéressant. D’autre part, ce positivisme avait l’ambition de combattre l’impressionnisme, le subjectivisme, les a priori et l’ethnocentrisme culturel pour contribuer à donner à l’étude de la littérature le statut de science. Dans certains secteurs, comme la métrique, ils ne faisaient que poursuivre et développer les méthodes de la philologie classique (datation de textes anciens à partir de leurs particularités prosodiques).

D’autre part, ils n’ont jamais ignoré les contenus (leurs tentatives pour prendre en considération le biographique et le thématique le montrent à l’évidence), pas plus que la nature sociale de la création (le quotidien littéraire d’Eichenbaum, la sociologie de Chklovski, les efforts pour penser le hors texte de Tynianov).

En tant que slaviste, leurs avancées m’ont semblé déterminantes; les formalistes ont renouvelé l’étude de plus d’un classique russe dont Pouchkine, Gogol, Tolstoï, posé des règles de méthode toujours actuelles et, quoi qu’on dise aujourd’hui, leurs textes, en particulier ceux de Tynianov, gardent une force incontestable (sa sémantique du vers ; sa théorie de l’évolution littéraire, du « héros lyrique »).

Il est enfin un point sur lequel je voudrais insister. Les formalistes étaient doués d’une formidable intuition qui tenait à leur nature d’artistes et aux liens qu’ils entretenaient avec la littérature de leurs temps : c’est à partir du présent qu’ils se représentaient le passé, comme l’a bien montré le regretté Mikhail Gasparov. Outre les travaux universitaires et l’enseignement, ils savaient tout faire ou presque : écrire des romans, des scénarios, traduire. Tous ces éléments expliquent pourquoi le « formalisme » en Russie a toutes les chances d’être multiple, d’autant plus qu’autour des deux noyaux, Opoïaz et Cercle linguistique de Moscou, évoluaient un certain nombre de chercheurs. Une figure comme Viktor Jirmounski devrait aujourd’hui faire l’objet d’un réexamen de ce point de vue. C’est peut-être lui, en définitive, dont l’approche correspond le mieux au formalisme, envisagé dans son contexte européen.

L’œuvre théorique des formalistes s’inscrit dans une histoire littéraire placée sous le signe de la coupure par rapport à la critique littéraire du XIXe siècle. Faut-il envisager l’intérêt du formalisme pour le texte en tant que tel, en dehors de considérations contextuelles, à la lumière des courants modernistes des années 1910, et notamment du futurisme, qui cherchent à saisir « le verbe en tant que tel » ?


Le lien avec le futurisme ou pour être exact, avec le cubo-futurisme et son « mot en tant que tel » est indéniable (je continue à préférer « mot » à « verbe » pour traduire le russe « slovo »). La présence cubo-futuriste est très forte dans le premier Opoïaz comme au Cercle linguistique de Moscou. Cet aspect a depuis longtemps été explicité, en particulier dans un ouvrage classique de l’épouse de Roman Jakobson, Krystyna Pomorska. Pour ma part, j’ai voulu insister plutôt sur le fait que le climat général engendré par le symbolisme russe nourrissait l’émergence d’un mouvement critique de ce type. Je n’ai fait que prêter attention aux déclarations des acteurs eux-mêmes, en l’occurrence à celles de Boris Tomachevski, disant de façon ironique que, dans les années 1910, « les cris du nouveau né (le formalisme) se faisaient partout entendre ». Cela signifie que le moment de la rupture remonte au symbolisme qui réhabilite l’esthétique, inaugure un déplacement significatif dans la conception du langage poétique, contribue à l’essor du vers et aux travaux de métrique (Andreï Biély en particulier). Quant aux deux courants principaux qui lui succèdent, acméisme et futurisme(s), ils reprennent et poursuivent les voies du symbolisme, les poussent à leur point extrême (phonolâtrie de Kroutchenykh, par exemple), mais, malgré leurs déclarations ou provocations, ils ont une dette forte vis-à-vis de leurs aînés, d’où ma préférence pour le terme de courants « postsymbolistes » pour les caractériser et ma conviction profonde que le formalisme a autant besoin d’être mis en rapport avec la matrice acméiste qu’avec la composante cubo-futuriste.

Vous montrez cependant l’élaboration, par Tomachevski et, dans une certaine mesure par Tynianov, d’outils théoriques qui permettent une prise en compte du biographique, en partant notamment du concept de « biographie littéraire ». Peut-on repérer dans les théories littéraires actuelles des formes de postérité de la notion formaliste de sujet ?

Je crains de ne pas connaître assez bien les recherches actuelles pour répondre de façon correcte à cette question. Ce qui m’avait frappé en tout cas, lors du très beau colloque organisé par Dominique Rabaté en 1995 à Bordeaux 3 sur le sujet lyrique (cf. les deux volumes qui en sont issus), c’est, à la fois, une certaine convergence sur la question du lyrisme avec les intuitions des formalistes et une méconnaissance des travaux qu’ils avaient initiés en ce domaine.

La coupure esthétique apportée par les formalistes est-elle envisageable en dehors des bouleversements sociaux et politiques en Russie ? En d’autres termes, peut-on cerner aujourd’hui ce que les théories formalistes doivent à la révolution ?

C’est une question difficile à trancher qui ne concerne pas seulement les formalistes, mais, d’une façon générale, toute la culture des années 1920. Pour aborder la première décennie postrévolutionnaire, il faut tenir compte de deux éléments, la force d’inertie des années 1910 (Anna Akhmatova), - ce qui est prolongation de l’Age d’argent, poursuite de recherches qui ne doivent rien ou presque à la révolution, mais il faut aussi prendre en considération l’énergie libérée par la révolution et les modifications entraînées par le climat postrévolutionnaire, la pression idéologique et politique grandissante.

Si j’ai tant insisté sur les dates, la chronologie, l’existence de « précurseurs » formalistes (séminaire de Semen Vengerov ou cercle roman et germanique de l’hispanisant D. K. Petrov à l’université de Saint-Pétersbourg), c’est pour montrer que le « premier formalisme » est antérieur à la révolution ; l’Opoïaz comme le Cercle linguistique de Moscou se constituent, même si c’est de manière informelle avant 1917, nonobstant le récit tardif de Roman Jakobson sur la séance de blini chez les Brik. Cela me semblait important à rappeler, en particulier dans les années 1970, lorsque la doxa soviétique instaurait une coupure radicale entre l’avant et l’après 1917. Mais l’âge de maturité du formalisme coïncide avec la période postrévolutionnaire ; certains des thèmes développés, certaines des problématiques qu’il a ensuite abordées portent certainement le reflet de l’époque. Le tournant sociologique de la fin des années 1920 est sans doute induit par la marxisation des sciences humaines, mais il correspond peut-être aussi à une évolution inévitable : l’intérêt exclusif pour la forme est souvent propre aux jeunes années et l’on a l’exemple de chercheurs qui, sans subir de pression, sont passés d’une approche strictement immanente à une prise en compte des contenus et de l’impératif moral de la littérature.

La question que vous posez est importante et demande des analyses fines, sur le modèle de ce qu’ Evguéni Toddes a réalisé sur le cas de Boris Eichenbaum, pour la période allant des années 1930 aux années 1950. Il faudrait commencer par distinguer les différents plans, personnel, professionnel, intellectuel et théorique. Et pour accomplir ce travail on ne dispose pas toujours des matériaux nécessaires.

L’histoire littéraire soviétique est une histoire « trouée ». Quelles sont les conséquences scientifiques d’une mise entre parenthèses, durant trois décennies, des acquis théoriques apportés par des formalistes ?

Cette question doit être abordée de manière globale et dépasse la « mise entre parenthèses d’acquis théoriques » précis. Ce qui se passe entre les années 1930 et la fin des années 1950 (les trois décennies) concerne l’ensemble des sciences humaines en URSS et bien d’autres domaines. C’est toute la société et la culture au sens le plus large qui sont touchées par les processus de répression, réduction dramatique du champ des connaissances, absence de circulation de ce qui se fait à l’étranger, impossibles débats d’idées, interdits professionnels, anéantissement physique. De ce point de vue, les pertes et le retard sont irrattrapables. C’est ce qu’a parfaitement montré Irina Popova dans ses commentaires du Rabelais de Bakhtine : malgré ses efforts héroïques pour essayer de se maintenir au courant de l’actualité des études rabelaisiennes, Bakhtine en reste aux débats des années 1910-1920 entre l’école française et allemande. Un des aspects sans doute très négatif dont les conséquences sont difficiles à mesurer est plutôt le fait que le terme de « formalisme » a été pendant les années 1930-1950 l’équivalent d’une condamnation politique et que, d’une façon durable, le discrédit a été jeté sur l’approche stylistique et formelle du texte.

Cela étant posé, dans la pratique, ce discrédit officiel n’a pas complètement empêché la transmission de certains aspects du travail des formalistes. L’histoire du formalisme ne s’arrête sans doute pas avec la fermeture en 1929-1930 des départements dans lesquels travaillaient leurs principaux représentants. Malgré leurs difficultés à s’insérer sur un plan professionnel, l’élimination physique de certains d’entre eux, aînés et élèves ont continué à enseigner et à publier, en tenant compte certes des impératifs idéologiques et en pratiquant pour certains des greffes d’un marxisme académique non dénuées d’intérêt. Plus généralement, la partie purement technique de leur héritage, les travaux de métrique ont pu être repris, y compris par leurs successeurs marxistes. Il devrait donc y avoir place pour une étude du post-formalisme en URSS ; on connaît trop peu le livre très intéressant, publié en 1936, par un élève des formalistes, mort pendant le siège de Leningrad, Viktor Gofman, et qui s’intitule La langue de la littérature. Le fait que quelque chose de cet héritage si minime soit-il ait pu être préservé explique la rapidité avec laquelle les travaux théoriques ont pu reprendre à partir du Dégel et connaître, malgré les difficultés rencontrées, le bel essor que l’on sait avec l’école de sémiotique de Moscou-Tartu.

Néanmoins, les dommages causés à la science de la littérature en URSS sont profonds et expliquent l’importance du rattrapage à l’œuvre depuis les années 1960. Mais de toutes les sciences humaines la critique littéraire n’a sans doute pas été la plus sinistrée, sans doute parce qu’elle était pour le régime communiste moins stratégique que l’histoire, qu’une tradition philologique était implantée solidement avant la révolution en Russie et que la pléiade exceptionnelle des années 1920 a contribué à asseoir cet héritage. De ce point de vue, il faut lire le dernier ouvrage de Natalia Avtonomova, Structure ouverte : Jakobson-Bakhtine-Lotman-Gasparov (2009).

Les découvertes de ces dernières années (depuis la Perestroïka) ont-elle changé la représentation du formalisme en Russie ?

Un domaine qui a connu une avancée décisive est, me semble-t-il, le formalisme moscovite (si je puis m’autoriser cette expression commode), grâce au travail exceptionnel du regretté Maksim Chapir qui a édité et commenté Grigori Vinokur (1992) et réalisé la première édition scientifique de l’héritage de Boris Jarkho (2006). On connait mieux l’histoire du cercle linguistique de Moscou, de ses figures secondes comme Aleksandr Romm ou Boris Gornung. A Saint-Pétersbourg, un travail de grande ampleur contribue à mettre en lumière l’importance de la génération des élèves des formalistes, Lidia Guinzburg et Boris Bukhchtab, grâce à la publication d’inédits aussi bien théoriques que personnels. L’accès aux archives a permis également le développement de l’histoire institutionnelle des établissements dans lesquels les formalistes avaient travaillé, Institut d’histoire de l’art à Saint-Pétersbourg, Académie des sciences artistiques à Moscou. De nombreux matériaux concernant le climat intellectuel des années 1920 et 1930, de meilleures éditions de figures contemporaines des formalistes, comme Mikhail Bakhtine, Lev Poumpianski ou Gustav Shpet permettent aujourd’hui de disposer d’une base documentaire de bien meilleure qualité. En Russie aussi s’est développée une approche inclusive du formalisme qui recherche ses sources étrangères (livre d’Ilona Svetlikova sur la tradition psychologique).
Ces publications et travaux n’ont pas remis fondamentalement en cause, me semble-t-il, l’interprétation générale du formalisme ; ils l’ont plutôt enrichie, approfondie et ont contribué à faire passer au second plan ce qu’on connaissait le mieux, c'est-à-dire l’Opoïaz et son célèbre trio, Chklovski, Eichenbaum, Tynianov,. De fait, leur correspondance, comme le journal d’Eichenbaum n’ont toujours pas été l’objet d’éditions complètes et commentées. Des figures comme Boris Tomachevski, Ossip Brik ou Evguéni Polivanov (premier colloque scientifique international en France en 2009, alors que la revue Change le publiait en 1969-1970) attendent toujours des travaux de fond.

Ce qui a surtout changé, comme j’ai essayé de le montrer dans la préface, c’est l’attitude d’une génération plus jeune de chercheurs qui peut se permettre d’être critique (au bon sens du terme) à l’égard de cette génération d’intellectuels brillants, formalistes ou non, dont les années de maturité ont coïncidé avec la période soviétique et dont les destinées furent souvent tragiques, en dépit de leur loyauté à l’égard du régime.

Curieusement, ce réexamen coïncide avec un regain d’intérêt pour le formalisme et le structuralisme dont la parenthèse postmoderne semblait avoir définitivement sonné le glas. Pour ma part, je ne peux que saluer ce retour vers des positions disciplinaires « dures » qu’une certaine critique actuelle a peut-être eu trop tendance à oublier.

 

Entretien publié le 1 mars 2010

 

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